L'allié italien nous a gênés presque partout. C'est ce qui nous a
empêchés, en Afrique du Nord, par exemple, de faire une politique
révolutionnaire [...] Seuls, nous aurions pu émanciper les pays
musulmans dominés par la France. Cela aurait eu un retentissement énorme
en Égypte et dans le Proche-Orient asservis par les Anglais. D'avoir
notre sort lié à celui des Italiens, cela rendait une telle politique
impossible. Tout l'Islam vibrait à l'annonce de nos victoires. Les
Égyptiens, les Irakiens et le Proche-Orient tout entier étaient prêts à
se soulever. Que pouvions-nous faire pour les aider, pour les pousser
même, comme c'eût été notre intérêt et notre devoir. La présence à nos
côtés des Italiens nous paralysait, et elle créait un malaise chez nos
amis de l'Islam, car ils voyaient en nous des complices, volontaires ou
non, de leurs oppresseurs [...] Le souvenir des barbares représailles
exercées contre les Senoussis y est toujours vivant.
Adolf Hitler
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